Orbea Hermanos
LE REVOLVER “ONA” DE LA FIRME “ORBEA
HERMANOS”
REVOLVER “SMITH” (ONA), D.A. , 6 COUPS, CAL .44, CANON DE 153MM.
Marqué “ORBEA HERMANOS – EIBAR – CON PRIVILEGIO EN ESPAÑA” Nº DA 0144.
Pendant la
décade de 1880, la firme “Orbea hermanos” était la seule qui cotisait à Eibar
comme “fabrique d’armes”, suivie en importance par “Anitúa y Charola”, qui
n’était qu’un “atelier d’armes”, déclarant une moyenne de 25 ouvriers entre 1883
et 1893. Cette dernière avait obtenu en 1881 la patente pour le “revolver
Merwin” (Merwin hulbert), “Orbea Hermanos” décida de le mettre également en
fabrication, débutant ainsi un procès, très illustratif, auquel j’espère pouvoir
me rapporter dans le futur.
En 1883,
“Orbea Hermanos” obtint le brevet, pour 20 ans, pour ce qu’il appela “pistolet
revolver ONA”. (ONA signifie “BON”, “Beau”, en basque), un revolver basé sur le
Smith &Wesson First Model D.A., qui ne passa pas à la postérité par le nom que
lui donna son fabricant, sinon comme “SMITH”, ainsi que les copies des S&W.
“Orbea hermanos” allait le fabriquer dans un minimum de 7 variantes à juger par
le texte de l’Ordre royal du 6 Octobre 1884, qui recommandait aux sous officiers
et officiers de l’Armée, d’utiliser le “modèle que les fabricants cités
dénomment numéro 7, au prix de 40 pesetas, pour lequel il était possible
d’utiliser la cartouche déclarée réglementaire.
REVOLVER “SMITH” (ONA), D.A., 6 COUPS, CAL .44, CANON 152 MM, marqué “ORBEA HERMANOS (EIBAR) CON PRIVILEGIO EN ESPAÑA” – NUMERO 25298.
Cet ordre royal, qui mettait fin à la fabrication de
revolvers à Oviedo, ainsi qu’au futur du système d’extraction gazeuse conçu par
l’artilleur Ibarra, déclarait réglementaire une cartouche pour revolver avec le
cahier des charges suivant: “amorce centrale, calibre 11 mm, charge 1,3 g. poids
de la balle 16,6g Longueur totale de la cartouche 36,5 mm.
Longueur de la balle 19,8 mm. Longueur de la
douille: 24,5 mm, diamètre du culot 13,1 mm. Hauteur du rebord du culot 1,4 mm”.
Son nom fut
disposé à l’extérieur: “Cartouche de 11 mm Md 1884 pour revolver”, et en abrégé
: “C. 11mm Md 1884 para R.”
Un revolver
qui utiliserait cette cartouche et, dont le poids serait compris entre 850 et
900 g avec une longueur variant entre 240 et 260 mm, avec un étui de longueur
270 mm, pouvait être acheté par les officiers et sous officiers de l’armée comme
arme personnelle pour usage en service. Le Lefaucheux Md 1863 continuait comme
revolver réglementaire de troupe, aux frais de l’état.
Ce fut
différent dans la marine, où au sujet des Lefaucheux et Ken transformés Mr
Candido Barrios affirmait en 1881: “Il a été proposé de les changer par ceux du
système Remington, très supérieurs aux actuels” (Il s’agirait du remington 1865
Navy Rolling Block, Cal. .50), mais en dernière instance, ils furent changés par
Ordre Royal du 18 novembre 1885 “par le revolver SMITH&WESSON présenté par Mrs
Orbea frères de Eibar, avec les modifications introduites par la commission
spéciale d’artillerie de la marine et adoptées par ordre Royal du 17 mars
dernier”.
Il s’agissait
donc d’un modèle qui allait différer par certains détails du Nº7 standard,
produit par cette firme, pour lequel l’O.R. signalait la dénomination de
“Revolver S&W mod 1885” et en abrégé “R.S.W. Mº 1885”, avec des besoins de 4000
unités, pour un projet de contrat dont j’ignore même s’il a été mené à bien.
Le “SMITH Nº7”
ou un autre très semblable, servit dans la Marine, où il fut surnommé “revolver
de chaudiériste”. (Le chauffeur des bateaux à vapeur de l’époque)
REVOLVER
“SMITH” (ONA ) POUR CARTOUCHES DE 11 MM md 1884, D.A. 6 COUPS, CANON DE 129 MM.
Marqué “ORBEA HERMANOS Y CÍA – EIBAR
– CON PRIVILEGIO EN ESPAÑA”, Nº 99/679.
Marque et
privilège le date entre 1890 et 1895.
En 1888, la
firme “Anitúa y Charola” obtint pour l’un de ses modèles “Merwin”, une
recommandation identique, pour usage militaire, à celle donnée au “Smith Nº7” de
“Orbea Hermanos”, sans que cela ait supposé un changement de préférence des
militaires pour les “SMITH”. La même année, “Orbea Hermanos” augmentait sa gamme
de modèles, en brevetant pour 5 ans ce qu’ils définissaient comme un “Revolver
Smith sans percuteur”, basé sur les S&W Safety First Model.
L’usine de “Orbea Hermanos” fut la 1ière
de Eibar à installer l’électricité, en 1890. Cette année là mourait Juan Manuel
Orbea et l’année suivante le nom de l’entreprise devenait “Orbea Hermanos y
Cía”, dirigée par Mateo Orbea, le seul des frères fondateurs encore vivant.
En 1894 il y
avait 105 ouvriers qui produisaient 50 revolvers “SMITH” par jour, en calibres
.320, .380,et .440, de 5 coups les premiers et de 6 le dernier.
REVOLVER “SMITH HAMMERLESS”, DE “ORBEA HERMANOS”, DANS
LE CATALOGUE D’UNE ARMURERIE, AU DÉBUT DU xx EME SIECLE. CELUI FABRIQUÉ PAR s&w
FIGURAIT DANS LE MÊME CATALOGUE, AU PRIX DE 110- 130 PESETAS EN .38 ET A 100-120
PESETAS EN .32.
(SUR L’IMAGE, LE PRIX DES ORBEA HERMANOS, ALLAIT DE 24
A 34 PESETAS)
La loi des
brevets de 1878 imposait, pour maintenir en vigueur les 20 ans octroyés par le
registre des brevets, le paiement d’une taxe annuelle et progressive, ce
pourquoi “Orbea Hermanos” renonça en 1895 à maintenir en vigueur plus longtemps
celle obtenue en 1884 pour le revolver ONA, qui resta à la disposition de qui
voulait le fabriquer. L’entreprise cessa cette année là d’être la seule
“fabrique d’armes”, mais Orbea établit en plus un atelier de cartoucherie, avec
registre des 2 seules marques qui figurent à son nom, celle à l’anagramme “OH”
comme logo d’usine, gravée sur le culot de ses cartouches. En 1897 également,
“Orbea Hermanos y Vía” se constitue en société commanditaire, en tant que “Orbea
y Cía”, mais continua de marquer “Orbea Hermanos y Cía”.
Mateo Orbea
mourut en 1900, et vers cette date la firme commença le marquage “américain”, en
faisant suivre à la référence “Orbea Hermanos y Cía – Eibar (España)”, une
relation de brevets par date, dont la gravure imprécise rend difficile la
lecture, mais qui semblent se répéter, sans variation, sur tous les modèles,
indépendamment de leurs caractéristiques, y compris le logo “OH Trade Mark” du
côté droit de la carcasse.
Le pistolet
Bergmann, adopté en 1903, était destiné à remplacer les Lefaucheux Md. 1863 dans
la Guardia Civil et autres troupes équipées de revolvers, mais sa réception fut
retardée à cause de difficultés dans sa fabrication et le remplacement se fit
avec des revolvers “SMITH Nº7”, achetés à cet effet.
Le “SMITH
Nº7”, en fabrication par différentes firmes de Eibar à cette époque passa à être
le Mod. 1884”, par R.O. du 29 décembre 1907, pour l’Armée, la Guardia Civil et
les Carabineros.
REVOLVER “MODELO 1884”, D.A., 6 COUPS, CALIBRE 11 MM, CANON DE 128 MM.
Inscrit “ORBEA
HERMANOS Y CÍA – EIBAR (ESPAÑA) PAT. 4 MAYO 81/12 ABRIL 88.
21 MAYO 90.4
JUNIO 900.26 JUNIO 900”, Nº 672/324
FICHE DE LA
CARTOUCHE MOD 1915 POUR REVOLVER MOD. 1884, DANS LE CATALOGUE LANZA.
Sa cartouche
de 11 mm, la seule chose qui avait jusqu’alors la dénomination de “Md 1884”,
s’actualisa par R.O. du 23 Août 1915, recevant la dénomination officielle de
“cartouche modèle 1915, pour revolver 1884”, et en abrégé : “Cart. Mod. 1915
para Rev. Mod. 1884”
Juan luis
Calvó – Juillet 2008
Bibliographie:
“Traité de
cartoucherie”, Francisco Lanza Gutierrez , Palencia 1978
“Geschichte
und Technik der Europäischen Militärrevolver”, tome 2 , Rolf H. Müller,
Schwäbisch Hall, 1982
“La industria armera nacional – 1830-1940 Fábricas, privilegios, Patentes y Marcas”. J.L. calvó, 1997
“Revolveres y pistolas en las fuerzas armadas españolas, 1855-1955” J.L. Calvó, Barcelona 2003
Orbea Hermanos
Ce revolver est un "EUSKARO", copie espagnole du Smith&Wesson ".44 Double Action 1st Model", et probablement fabriqué au tout début du 20è siècle.
Le fabricant Orbea Hermanos est facilement identifiable par le logo "OH" entrelacé sur le haut des plaquettes de crosse, et la célèbre phrase sur le canon "Smith & Wesson cartridges are those that fit the best the Euskaro revolver". Ce marquage est présent sur tous les revolvers à brisure de la marque, parce qu'ils étaient pratiquement tous prévus pour les munitions S&W. Certains autres fabricants espagnols, travaillant sous contrat avec Orbea, avaient également le droit d'apposer ce marquage sur leurs produits.
Si le calibre est du .44, il doit être en principe du .44 Russian, calibre d'ailleurs standard sur le modèle d'origine S&W. Ceci est facile à vérifier, les chambres d'un .44 Russian comportant un rebord intérieur à environ 2/3 de leur longueur. Par ailleurs, vous noterez que ce modèle de revolver a été également produit en .32, .38, .44 American, .455 Webley et même 10,35 Glisenti.
Cet exemplaire n'est en effet pas militaire. Les revolvers à usage militaire fabriqués par cette firme (une des plus importantes d'Eibar) sont les "Modèle 1916" (souvent marqués "1914" sur la plaquette gauche en lieu et place du logo OH) dont quelque 150.000 exemplaires furent commandés en 1917 par l'armée britannique, en calibre .455 Webley. A la même époque, la France commandait également environ 180.000 "92 espagnols", copies du 2nd modèle S&W Hand Ejector de 1907 ou du Colt New Service, en calibre 8 mm Lebel. La raison de ces grosses commandes était que les producteurs anglais et français n'arrivaient pas à compenser les énormes manques d'armes de poing durant cette période décisive de la Grande Guerre.
Pour le fabricant, il était très facile de réaléser, voire réduire les calibres .44 Russian et .38 originaux en respectivement .455 Webley ou 8 mm Lebel.
A peu près tous les artisans d'Eibar ont participé à la fabrication, sous contrat Orbea pour les S&W et Cordoba pour les Colt.
Le S&W DA 1st Model, apparu en 1881 et dont les derniers exemplaires furent vendus autour de 1930, a comme tous les revolvers S&W à brisure été largement copié dans le monde, dans tous les calibres et tous niveaux de qualité imaginables. C'est l'avant-dernier modèle à brisure de la firme (le dernier étant le "Wesson Favorite", version un peu plus luxueuse et sophistiquée) avant l'apparition des barillets basculants, lesquels étaient par ailleurs déjà utilisés par le concurrent Colt depuis 1887.
Le système à brisure, initialement prévu à l'usage des cavaliers (facilité d'éjection et de rechargement à dos de cheval) a trouvé faveur chez un grand nombre de fabricants (entre autres Webley) et d'utilisateurs, tant civils que militaires, et a été appliqué sur bon nombre d'armes de modèle complètement différents pendant près de 60 ans. Il est le "cheval de bataille" de la firme S&W.
Je note que cet exemplaire a visiblement été re-bleui après repolissage et que celui qui a fait ce travail (pas mal d'ailleurs) a eu quelques problèmes de température au re-bleuissage du pontet, lequel est en fer et donc beaucoup plus difficile à bleuir par les méthodes "chaudes" à cause de la moins grande teneur en carbone.
Quant au "double goupillage", il n’est pas du tout original. Ces revolvers ne présentent à l'origine ni goupille ni coup de poinçon à cet endroit, quoique certaines copies moins bien faites puissent présenter une vis à l'endroit du coup de poinçon apparent sur cette arme.
Voici une explication plausible:
L'axe de l'étoile d’éjection, avec son ressort, coulisse dans un tube maintenu en place dans le bâti par simple serrage. Ce tube sert d'axe au barillet lui-même et comporte à l'avant une fente dans laquelle coulisse le crochet central du disque d'éjection, lequel est constitué par un disque plat enfermé dans la charnière et comportant un trou central excentrique et pourvu d'un petit ressort. Ce disque présente également, sur sa tranche avant, une "dent".
Lorsqu'on ouvre le revolver et bascule le canon, le crochet du disque vient s'appuyer sur l'extrémité de l'axe du barillet et pousse l'étoile hors de ce dernier. Le disque lui-même est retenu par la "dent" dont question ci-dessus, laquelle vient s'appuyer contre le bâti inférieur.
Lorsqu'on poursuit le mouvement d'ouverture, le bâti supérieur vient appuyer sur le haut du disque et le force vers l'intérieur; la "dent" s'efface et l'étoile se remet brutalement en place pour permettre le rechargement. Si on appuie avec le doigt sur cette dent dès l'ouverture, le canon basculera sans que l'étoile d'éjection ne sorte de son logement.
Afin de maintenir le barillet en place à l'ouverture et l'empêcher de sortir du bâti, est prévue une pièce plate, logée dans l'entrefer juste en dessous du ressort du crochet d'ouverture et se terminant à l'arrière par un espèce de crochet plat sur lequel le barillet vient buter s'il a des velléités de promenade impromptue. Sur les S&W et certaines copies, cette petite pièce est maintenue en place par une vis visible sur le haut de l'entrefer. Sur certains modèles S&W du contrat russe, cette vis est en fait une molette permettant de régler l'effet de la pièce de retenue et de compenser son usure.
L'inconvénient majeur des revolvers à brisure est leur grande sensibilité à l'encrassement et à l'usure, laquelle ira à la longue desserrer le tube et briser ou abîmer la pièce de retenue, avec pour résultat qu'à l'ouverture du revolver, c'est tout le barillet qui sort de son logement et non l'étoile seule.
Je suppose que celui qui a rafraîchi ce revolver a pallié à cet inconvénient en forant un petit trou à travers le bâti et l'extrémité du tube, et y a introduit cette goupille de retenue supplémentaire. Réparation simple et efficace, pour autant que la goupille ne gêne pas le mouvement de l'extracteur. Le coup de poinçon me semble une tentative du même genre, qui s'est évidemment révélée infructueuse eu égard à l'épaisseur de la paroi du bâti.
Marcel
Orbea Hermanos
« Tettoni » est un nom bien connu en Italie. C'était une copie d'un S&W top break (notez également que le logo est semblable à celui de S&W), construit par l'usine espagnole « Orbea Hermanos » pour l'armée italienne pendant la première guerre.
Ce qui est prouvé par le logo de la marque déposée "OH" sur les poignées.
« Tettoni » était le nom de l'importateur italien, celui a marqué de cette façon ces revolvers. Le pistolet n’a jamais été officiellement adopté par l'Italie, mais a été largement acheté et employé par l'armée royale. Le calibre était 10.35, également connu en tant que 10.40, de l’artillerie italienne, utilisés aussi dans le revolver modèle 1874 et 1889.
Pendant la première guerre, l'Angleterre, la France et l'Italie ont acheté des pistolets et des revolvers à Eibar (Espagne). L’Angleterre demandait le calibre 455, en France le 8mm Lebel et en Italie en 10.35mm, le même qui le Glisenti.
L'usine Orbea Hermanos a été fondée en 1840 et ferma ses portes en 1926.
Cette copie du Smith & Wesson que fabriquait déjà Orbea en calibre 44 russian pour l’espagne est connue comme numéro 7, modèle 1884. La garde civile le garda en service en 44 russian jusqu'en 1924
Orbea Hermanos
Description du Lefaucheux Model 54 Espagnol.
L’Espagne a été le premier pays à suivre l’exemple de la marine Française.
Par ordonnance Royale du 30 Avril 1858, un revolver type Lefaucheux 54 est déclaré réglementaire pour les officiers en remplacement du revolver "Beaumont Adams".
Uniquement fabriqués à la "Manufacture Nationale de Turbia" ou par "Orbea Hermanos" à Eibar, aucun ne porte le poinçon "Lefaucheux" qui doit quand même percevoir une redevance.
Le modèle ici présenté est marqué sur le dessus du canon "Orbea Hermanos Eibar" et sur le tonnerre droit son numéro de série : 11949.
Sur le barillet et à l’intérieur de la carcasse on trouve un numéro : 449
Poids : 994 grammes
Longueur totale : 294 mm
Longueur du canon : 162 mm avec un tonnerre de 34 mm
Barillet : 6 coups 12 mm à broche.
Diam. du barillet: 43 mm
Longueur du barillet : 34 mm
Pontet avec repose doigt
Calotte en forme de diamant avec un anneau
Plaquette en noyer avec une inclinaison prononcée…
Guillaume Van Mastrigt
ORBEA HERMANOS
REVOLVER ESPAGNOL SMITH & WESSON FRONTIER DA :
Fabriqué en Espagne vers 1880. Calibre .44 Russian. Canon marqué "Fa DE ORBEA HERMANOS EIBAR Espagne". Canon de 5 pouces et longueurs hors tout de 9 ½". Décoré d’or et de rouleaux marquetés en argent sur l'armature, le canon et la garde de détente. Poignées d'ivoire.
Merci à "ANTIQUEFIREARMS" pour les photos.
Hermanos Orbea
Sur le canon est inscrit : "LA INDUSTRIAL ORBEA" EIBAR.
Sur la partie supérieure de la crosse : OH
Il s’agit d’une copie du revolver Smith & Wesson fabriqué par "La Industria Orbea" Eibar, plaquettes de crosse en ébonite à fin quadrillage à la marque O H (Orbea Hermanos) (Orbea Frères).